Mardi 20 août, au coeur de l'action à mis parcours.
Merci Mireille, Michel, Cyril Beau.
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Arrivée de Jean-Pierre à 12h40 et de Yves à 15h50mn54s
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Mauvaise nouvelle : abandon de Y.Autret à Brest.
Suite à une chute à cause de la chaussée glissante dans un rond point et étant handicapé par une forte douleur à un genou Yves a quand même rallier Brest. Yves est allé au service médical et la décision du docteur a été de ne pas repartir. Il est bien triste et nous aussi. Bon rapatriement sur Paris par l’organisation.
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Le coureur morbihannais Robert Coquen a franchi le premier la ligne d’arrivée de la randonnée cyclotouriste Paris-Brest-Paris ce mardi, à la Bergerie nationale de Rambouillet. Le Français, suivi de près par le Slovène Marko Baloh et le Belge Ken Tax est venu à bout des 1200 kilomètres de course en moins de deux jours.
L’édition 2019 de la randonnée cyclotouriste Paris-Brest-Paris est terminé pour quelques chanceux. Le cycliste le plus rapide est le Breton Robert Coquen. Le coureur a franchi la ligne d’arrivée ce mardi peu après 13 heures avec un chrono de 44:47’36”. Il est suivi de peu par le Slovène Marko Baloh (44:48’47”) et le Belge Ken Tax (45:01’25”).
JEAN-PIERRE ET GILLES avec leur médaille de finisher.
2 autres Aubois terminent l'épreuve : J.LECORCHE ET B.BAUDOUX
5 abandons
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Quelle performance pour sa première tentative ! Bravo à notre sociétaire Jean-Pierre LAUNAY pour son courage, sa ténacité, le sérieux de sa préparation et sa maitrise du tempo tout au long des 1225 km de ce Paris-Brest-Paris 2019 ! Bravo aussi à son complice Gilles RENAUT (ASEGA) pour ce parcours en duo ! Je suis admiratif ! Tant de souffrances : la lutte contre le sommeil, le vent, le dénivelé, la distance, les délais ! C’est un authentique exploit ! En ces instants, plus question de sprinter en haut des bosses, de chercher à larguer celui qui est dans la roue, de battre un record Strava ! Belle leçon d’humilité ! et la joie d’un bonheur simple et total… Le VCS est fier de toi, Jean-Pierre !
Bravo aussi à Yves AUTRET pour son courage hélas mal récompensé ! Merci aussi à Gérald PAILLARD qui a accompagné Jean-Pierre et Gilles sur 800 km ! Nous partageons l’émotion de ces valeureux combattants et méditerons sur notre pratique du cyclotourisme à l’écoute de leurs anecdotes.
Michel Beau, Président du Vélo Club Sancéen
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Revivez en images l'arrivée du PARIS BREST PARIS
dimanche 22 août à Rambouillet.
Emotions sur certaines images !
Bravo à tous les participants (es). Respect.
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Après quatre jours hors normes passés sur nos routes de France, je suis en phase de récupération.
Ce périple est terminé, le corps douloureux mais la tête remplie de souvenirs et de bonheur. Oui je suis heureux d’avoir terminé dans de bonnes conditions et surtout d’avoir porté le maillot de notre club avec le soutien des adhérents. Que de messages d’encouragements et de soutien de votre part. Vous avez renforcé la motivation qui m’animait et je vous associe à cette réussite. Je ne vous remercierai jamais assez. A bientôt.
Mardi 10 septembre c’était la reprise des réunions mensuelles du VCS dans l’espace A.Grimont. Après l’ordre du jour avec prise de parole du Président M.Beau et du Sécrétaire P.Odin, le VCS a mis à l’honneur JP.LAUNAY et Y.AUTRET qui ont participé au PARIS BREST PARIS 2019. Quelques mots sur leur participation et ensuite le VCS a offert le champagne d'honneur et tout cela autour du fameux gâteau en forme de roue de vélo offert par Liliane Launay. Il y avait aussi une belle décoration (merci GEGE) pour fêter cette soirée. Les VCS présents ont posés de nombreuses questions à nos deux Sancéens que nous félicitons une nouvelle fois. Un agréable moment de convivialité pour tous, merci de votre présence pour honorer nos deux courageux cyclos.
Le Paris-Brest-Paris doit sa naissance en 1891 à un homme, Pierre Giffard, alors « chef des informations » (de nos jours on dirait « rédacteur en chef ») du Petit Journal.
Passionné par les nouvelles technologies de son époque, il a déjà publié un certain nombre d’ouvrages de vulgarisation sur le télégraphe, le téléphone, le phonographe, la lumière électrique.
C’est avec le même enthousiasme qu’il a découvert la bicyclette et ses avantage : « la vélocipédie est plus qu’un sport, c’est un bienfait social » écrira-t-il.
En 1890 il publiera chez Firmin-Didot « La Reine bicyclette ». C’est du titre de cet ouvrage que vient l’expression « la petite reine ».
En cette fin du XIXème siècle les courses cyclistes se multiplient. Les bicyclettes sont maintenant pourvues de pneumatiques gonflables.
En mai 1891, le journal « Le Véloce-Sport » et le « Bordeaux Véloce Club » organisent une course devenue elle aussi mythique : le Bordeaux-Paris. 600 kilomètres en une seule étape.
Les britanniques, alors très en avance sur la France tant techniquement que sur le plan sportif remportèrent la course haut la main. Alors que les organisateurs pensaient que la course allait s’étaler sur plusieurs jours, l’anglais George Pilkington Mills parcouru la distance non-stop en 26 heures 34 minutes. Les trois suivants étaient eux aussi britanniques, le premier français (Jacques Jiel-Laval) ne terminant que plusieurs heures plus tard.
Pierre Giffard qui couvrit l’arrivée pour « Le Petit Journal », enthousiasmé par ce premier Bordeaux-Paris, estima que l’on pouvait faire encore plus fort. Avec le soutien total du patron de son journal il publia peu de temps après, le 11 juin 1891, un article intitulé :
« La course du Petit Journal – De Paris à Brest et retour : 1200 kilomètres ».
Les anglais nous sont supérieurs ? Paris-Brest-Paris sera réservée au français…
Pour attirer les volontaires, le journal annonce le montant des primes promises aux trois premiers : respectivement 2000 F, 1000 F et 500 F… (pour avoir une idée de ce que cela représente, le Petit-Journal coûtait à l’époque 5 centimes, ce qui était nettement moins cher que les autres journaux qui, pour la plupart, étaient vendus 15 centimes).
Inscrivant Paris-Brest et Retour dans la vision qu’il a du cyclisme, Pierre Giffard (qui signe alors « Jean sans Terre ») écrit :
« J’ai rêvé d’une véritable course utilitaire, courue par des hommes qui monteraient la même machine d’un bout à l’autre du parcours, qui n’en changeraient pas en route, qui ne chercheraient pas à dévorer la distance sans perdre une heure de sommeil, qui dormiraient aux moments voulus par leur tempérament, qui feraient en un mot du vélocipède routier, avec paquetages et lanternes »
Tous les modèles de vélo seront admis à condition de ne pas en changer en route. Les vélos couchés n’existent pas encore mais on trouve des tricycles et surtout différents types de bandages pour les roues : en caoutchouc plein, creux et les premiers pneumatiques gonflables.
La route prévue est tout simplement la Nationale 12.
« La Grande Course », comme les gents l’appellent, reçoit un grand intérêt de la part du public et les clubs vélocipédistes (nombreux à cette époque) proposent spontanément leur concours pour assurer le pointage des coureurs le long du parcours.
Pierre Giffard qui a effectué un repérage du trajet au cours du mois de juillet est étonné par la qualité de l’accueil qu’il reçoit et s’en inquiète presque :
« Si le Véloce Club Brestois leur offre des punchs comme celui d’hier soir, leur affaire est claire, ils ne reviendrons jamais à Paris ! »
Alors que 574 « coureurs » et « touristes » s’étaient inscrits dans un premier temps, ils ne seront « que » 211 à prendre le départ de Paris, rue La Fayette, devant l’immeuble du Petit Journal.
Tous français (puisque c’est exigé par le règlement), que des hommes, amateurs et professionnels, ils disposent d’un délais de sept jours pour boucler les 1200 kilomètres du parcours.
Afin de garantir que les participants ne changeront pas de machine en cours de route, les bicyclettes ont été plombées en plusieurs points du cadre.
Ils seront 100 à réussir ce premier Paris-Brest-Paris dans les temps. Le premier, Charles Terront ne mettra que 71 heures 22 minutes, suivi de Jiel Laval et Henry Coulliboeuf.
Charles Terront sera embauché par Michelin afin d’assurer la promotion de leur nouveau pneumatique, le « démontable », tout juste mis au point. La victoire de Terront permit le succès commercial de ce pneu.